Les droits des enfants de nouveau bafoués

[Etat de droit]

[Extraits de l'édito du 30 octobre 2007 : sur le travail des enfants malgré la Convention des droits de l'enfant.]

Cela fait longtemps qu'Etat de droit dénonce certains effets contreproductifs de la Convention internationale des droits de l'enfant, et surtout, les conditions dans lesquelles elle fut "approuvée" puis présentée : d'une part pour le côté parfois nuisible du texte et de ses vulgarisations, d'autre part en raison du grand carnaval que constitua la soi-disant signature d'un grand nombre de pays, qui apposèrent dans le même temps les plus grandes réserves à l'égard de tous les articles qui déplaisent...

On aura noté la supercherie : quand un pays signe puis ratifie une convention internationale, ou y adhère, on voudrait espérer qu'il tâchera de mettre ses règles internes en conformité avec cette convention ; or, c'est l'inverse qui se sera fréquemment produit. Les pays qui bafouent le plus les droits essentiels des enfants ont relégué la Convention relative aux droits de l'enfant loin derrière leurs propres lois, ratifiant dans les faits leur propre législation.

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Hélas, le récent rapport du Bureau International du Travail - sur le travail des enfants dans 4 pays - ne fait que confirmer l'inutilité d'un texte dont la motivation première semble s'être limitée à un affichage compassionnel de plus...

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Or, Etat de droit rappelle que si cette Convention internationale des droits de l'enfant n'apporte guère de protection aux enfants qui dans le monde en auraient le plus besoin, elle aura eu en revanche de réels effets négatifs dans nombre de pays occidentaux - en particulier en France - comme cela a déjà été souligné.