Etat de droit
Editée le 9 juin 2006
Proposition E5
Chaque professeur du primaire comme du secondaire, quel que soit son
statut (instituteur, professeur des écoles, certifié, agrégé, contractuel...), disposerait désormais (ou à nouveau) des
moyens d'action officiels suivants, à titre individuel :
— droit de prononcer de simples punitions ou sanctions mineures, dans la logique de la
Proposition E7
(qui apporte un certain nombre de précisions à cet égard) ;
— droit de retenir un élève du primaire par le bras (s'il essaye de se soustraire à une réprimande) ;
— droit d'immobiliser un élève qui en agresse un autre (dans la mesure du possible...) ;
— droit de renvoyer un élève jusqu'à deux jours d'affilée dans
les limites suivantes : pas plus de six journées de renvoi cumulées dans l'année pour un même élève, pas
plus de vingt journées de renvoi prononcées dans l'année par un même enseignant (tous élèves confondus) ;
— droit de participer, avec d'autres collègues, à l'activation puis aux décisions du pouvoir collégial, dans des
limites [qui seront] définies par la Proposition
E2.
Chaque professionnel non enseignant (issu des catégories de
personnels administratifs, techniques, de service et d'entretien...), du primaire comme du secondaire, disposerait
des moyens d'action individuels suivants, sous réserve d'exercer régulièrement dans l'enceinte de l'établissement
ou de l'école :
— droit de retenir un élève du primaire par le bras (s'il essaye de se soustraire à une réprimande) ;
— droit d'immobiliser un élève qui en agresse un autre (dans la mesure du possible...) ;
— droit de renvoyer un élève un jour (de l'établissement ou de l'école) et jusqu'à
trois jours (de certaines parties de l'établissement ou de l'école, comme la cantine ou une
salle particulière qu'ils surveilleraient de façon régulière) dans les limites suivantes :
pas plus de quatre journées de renvoi cumulées dans l'année pour un même élève, ou jusqu'à huit journées pour les
renvois limités (à certains lieux), pas plus de douze journées de renvoi prononcées dans l'année par un même
professionnel, ou jusqu'à vingt-quatre journées pour les renvois limités ;
— droit d'élire un ou quelques représentants (selon la taille de l'établissement ou de l'école) qui pourrai(en)t,
le cas échéant, participer à l'activation puis aux décisions du pouvoir collégial, dans les limites définies en E2.
Quant aux personnels proches de la direction, dans le secondaire (adjoint du chef d'établissement, conseiller principal d'éducation...), ils détiendraient au moins autant de moyens d'action individuels que les autres personnels, avec quelques prérogatives en plus (à définir ultérieurement).
Enfin, deux garde-fous supplémentaires existeraient, pour prévenir au
maximum tout risque d'abus :
1) Un même élève ne pourrait cumuler plus de quinze journées de renvoi dans l'année par le biais de décisions
individuelles (hormis celles du directeur ou chef d'établissement, qui n'entreraient pas en compte dans ce quota).
2) D'autre part, une majorité de personnels réunis en Conseil collégial pourrait — dès lors que l'activation et
la composition de ce dernier respectent bien sûr les quelques règles de procédure et de quorums — annuler toute sanction de renvoi décidée individuellement
s'il apparaît que cette dernière ne respecte pas le cadre de l'Inventaire défini en
E8.
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