Etat de droit
Quatrième extrait de l'interview de J.Y. Willmann par C. Lacam (août 2008) :
La Convention des droits de l'enfant marque un vrai recul pour l'Occident sans avoir rien apporté au reste du monde. (00:03:22) | Cette convention internationale de 1989 est contreproductive pour les Etats occidentaux en ce que trop de droits (sans contrepartie) tue le droit. En parallèle, les énormes « réserves » émises par les Etats les moins démocratiques rendent leur signature sans effet.
Ne nous y trompons pas : la Convention internationale des droits de l'enfant du 20 novembre 1989 n'aura pas fait progresser la cause de l'enfant en Occident, loin de là... Quant aux enfants du reste du monde, il suffit de lire les vastes réserves émises contre cette Convention des droits de l'enfant par la plupart des Etats non démocratiques « signataires » pour comprendre que leur « signature » n'a jamais représenté le moindre engagement réel en faveur des droits de l'enfant. Il s'agit-là d'une des plus grandes hypocrisies internationales dont on aurait apprécié qu'elle soit depuis longtemps dénoncée par l'élite intellectuelle internationale. Mais il n'est jamais trop tard ! Que demande Etat de droit ? Qu'une nouvelle Convention internationale pour le bien-être des enfants puisse, à terme, remplacer l'actuelle Convention internationale des droits de l'enfant, trop déséquilibrée. Et que les réserves soient limitées !
Ajoutons que cette Convention des droits de l'enfant de 1989 a rapidement vieilli tant elle est aujourd'hui en déphasage complet avec la réalité de la délinquance juvénile en France et en Occident : la délinquance des mineurs est en effet sensiblement plus prégnante en 2008 qu'en 1989. Et l'on se demande bien pourquoi ! A vrai dire, la Convention des droits de l'enfant n'est pas étrangère à cette augmentation avérée de la délinquance des jeunes, de l'irrespect, de la violence des enfants à l'école, vu son influence sur les recommandations laxistes à l'école. Même si, soyons honnête, le Ministère de l'Education nationale s'en sera volontiers chargé lui-même.
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J-Y Willmann © Etat de droit depuis 2006