Etat de droit
L'étude de novembre 2008 / mars 2009
Les « arguments » les plus utilisés pour défendre l'idéologie anti-sanction à l'école
Depuis longtemps et encore récemment, Etat de droit
a indiqué qu'à l'origine des graves problèmes d'indiscipline et de violences à l'école on trouvera cette
redoutable
idéologie anti-sanction qui gangrène tous les esprits depuis plus de 20 ans. De là provient en effet
ce vaste mouvement contemporain qui consiste à rechercher toujours plus d'excuses aux auteurs de
comportements anti-sociaux à l'école (comme ailleurs) et sa traduction institutionnelle
dans les plus laxistes
Bulletins Officiels de l'Education Nationale qui aient jamais été commis.
Pourquoi cette idéologie anti-sanction à l'école perdure-t-elle depuis si longtemps ? Pourquoi continue-t-elle
encore d'être soutenue par (semble-t-il) une assez large majorité de professeurs des écoles ou professeurs de
collèges et lycées ? Plutôt que de s'attarder sur une recherche historique des causes de ce monumental
lavage des cerveaux, il est apparu plus utile
ici de présenter les principaux « arguments » anti-sanction avancés — souvent des craintes
exagérées, des y-a-qu'à, des il-faut-que, des il-suffit-de, des vœux pieux, voire des
c'est-la-faute-de... — par tous ceux qui continuent obstinément à dénigrer le principe
même de la sanction à l'école. Bien entendu, après chaque raison invoquée par les opposants à toute
sanction à l'école, Etat de droit se réserve le droit de faire valoir ses propres arguments
en faveur de la sanction à l'école
dès lors que son application est subordonnée aux nécessaires autres principes de contrôle, garde-fous, proportionnalité, bienveillance...
En conclusion... — enfin ! pourra-t-on penser — commençons par répondre
à une interrogation légitime : pourquoi avoir prolongé cette étude pendant cinq mois, pourquoi un texte aussi long ?
Réponse : parce que cette question de la posture anti-sanction à l'école (qui se sera
également répandue, peu à peu, dans les foyers) est probablement l'une des plus FONDAMENTALES qui soit si l'on veut
comprendre les raisons profondes de l'impasse actuelle. Elle explique 25 ans d'errance, un quart de siècle au cours
duquel tous les prétextes ont été bons pour dérouler méthodiquement le tapis rouge devant cette nouvelle religion des
soi-disant ultra-laïques de l'école d'aujourd'hui, qui ne sont autre que des ultra-dogmatiques déguisés en laïques.
Ce qui est frappant dans le discours très culpabilisateur des partisans de l'idéologie anti-sanction à tout crin,
c'est qu'ils n'incriminent jamais les textes dans leurs pseudo-analyses de la situation. A croire que les textes
n'existent pas... Non, pour eux, seules semblent compter les attaques personnelles contre tel ou telle
responsable politique. A moins que ce ne soit les habituelles postures de principe apprises par cœur...
Mais tout ce qui touche de près ou de loin à une attitude rationnelle, basée sur des retours d'expériences
aussi objectifs que possible (dénués de tout a priori), leur passe très au-dessus de la tête. Rarement
certaines « sciences » auront été aussi peu scientifiques. Un vrai retour au Moyen-Âge.
Il devenait donc indispensable que Votre site Etat de droit présente en profondeur les principaux
« arguments » anti-sanction avancés afin d'en démontrer l'inconsistance. Il appartient désormais aux
esprits responsables de ce beau pays qu'est la France de se saisir à leur tour de cette question cruciale pour
opposer à tous les dogmatismes obtus enfin un peu de raison et de modération.
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J-Y Willmann © Etat de droit depuis 2006