Etat de droit
Editée le 29 octobre 2006
Proposition E17
Le remplacer éventuellement par un processus plus sobre permettant aux écoliers de continuer à exprimer leurs idées en direction du public : profitant des cours d'éducation civique, par exemple, les classes de CM1 et CM2 volontaires pourraient transmettre une fois l'an le résultat de quelques-unes de leurs réflexions à leur inspection académique (qui, seule, pourrait juger utile d'en faire référence ou non auprès du ministère) OU à leur député (qui aurait toute latitude pour décider ou non d'en faire écho à l'Assemblée nationale sous quelque forme que ce soit).
Toutefois, ce type de découverte de la démocratie par des écoliers devrait être encadrée par
deux-trois principes simples que chaque professionnel scolaire impliqué dans le processus se devrait de respecter
et faire respecter :
— à cette occasion, les élèves devraient rester des élèves en tout point et ne pas se prendre pour des députés ;
— ainsi les maîtres devraient-ils particulièrement veiller à ce que les discussions entreprises ne débouchent pas sur
d'enfantines «revendications» risquant d'entraver leur autorité ou celle des adultes
en général.
En parallèle, encourager dans les écoles maternelles et élémentaires, par exemple deux fois par semaine pendant cinq minutes, la récitation ou l'écriture de petites phrases visant à aider les écoliers à discerner les notions de «Bien» et de «Mal», puis à privilégier et promouvoir le «Bien» tel qu'il aura été, sinon parfaitement défini, du moins appréhendé collectivement dans ses contours les plus évidents (les professionnels étant invités à se réunir au préalable pour présenter une cohérence commune, après consultation éventuelle des parents d'élèves).
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J-Y Willmann © Etat de droit depuis 2006